Lorsque le Elle France parle de Ricardo…

Les bons vieux clichés que la France a envers le Québec…

ON PEUT LIRE SUR RICARDO…

Canadien d’expression française, le baron des médias culinaires nord-américains, Ricardo Larrivée, suivi par des millions de followers, édite un magazine dans les deux langues de son pays

Il y a chez lui, comme en tout Québécois, une vénération de la retraite dans l’érablière, équivalent autochtone de la palombière ou de la datcha : pendant « le temps des sucres » (entre 4 et 6 semaines autour de Pâques), un porc est traditionnellement sacrifié et congelé en plein air, véritable garde-manger dont on tire des charcuteries fumées au bois d’érable, des « oreilles de crisse » (chips de couenne de porc frite au saindoux) ou des fèves au lard.

L’esthétique de Ricardo jette un ouvrage d’art entre l’Amérique et le monde d’expression française. Cette France américaine a quelque chose d’intimement dépaysant, avec son franc-parler, sa franchise en tout qui francise tout.

Ricardo vit à proximité du fort de Chambly, au bord d’un affluent houleux du Saint-Laurent qui a dû servir de décor à la geste de Jacques Cartier et aux guerres indiennes.

L’appétit autonomiste de Ricardo évoque le fonctionnement des anciens établissements pionniers, ces sociétés de défricheurs capables de tout produire en autarcie, comme autant de petites arches de Noé.

Commentaire inutile à m’envoyer: Ricardo devrait cuisiner l’indien!