Envoye, SCRAM!

Enfin, enfin, enfin, quelqu’un a osé le faire. On apprend dans le Journal de Québec que, suite à l’incendie qui a eu lieu à Lotbinière et qui a tué un jeune adolescent de 15 ans, le beau-père et les voisins s’en seraient pris aux journalistes. On peut lire :  La maison est en train de tomber, ils n’ont même plus de vêtements… Alors, est-ce que les journalistes peuvent leur sacrer patience avec la question : comment vous sentez-vous? Tellement, tellement raison là-dessus! Vous savez quoi? On ferait la même chose dans une situation semblable. On comprend toute l’agressivité qu’on peut ressentir quand t’as des colons avec leurs kodaks et leurs micros qui viennent te poser des questions idiotes. Quand la famille vous le demande, prenez donc vos affaires et partez.

Ça n’arrive pas assez souvent des situations comme ça. Voyez-vous, nos journalistes sont trop habitués à arriver sur les lieux d’un drame et à avoir la porte ouverte. On ne sait pas pourquoi, mais les drames arrivent toujours au petit monde (ceux qui sont toujours là pour parler à la caméra, un mardi après midi, quand tout le monde travaille.) Alors évidemment, quand ces mêmes journalistes arrivent chez des gens qui ne veulent rien savoir de leur présence, ça les choque… Imaginez pour un instant si, à chaque fois qu’une équipe de journalistes se pointait sur les lieux d’un drame, elle se faisait revirer de bord! Il y a des emplois qui disparaîtraient en crime. Mais là, aussi longtemps que des gens vont leur ouvrir la porte, ça va continuer. De toute façon, c’est bien plus facile, pas besoin de se compliquer la vie.

Chers journalistes,est-ce que vous dormez bien le soir quand vous vous couchez ou bien lorsque vous entrez chez vous à la fin de la journée , vous êtes fiers de votre travail?

Femme : pis mon amour, belle journée!
Journaliste : oui oui, t’as vu dans les nouvelles, l’enfant qui est mort?
Femme : oui
Journaliste : Ben, c’est moi qui a couvert ça aujourd’hui. On a vraiment eu de belles images, y avait des gens qui braillaient en masse. Comme d’habitude, la famille et surtout les voisins étaient vraiment ouverts à nous parler, même s’ils avaient rien vu!. Après, le caméraman et moi,on est allé prendre une petite bière. La routine quoi!

Question pour finir… Est-ce que l’équipe agirait ainsi si le même drame arrivait à la maison du boss de ces journalistes ou caméraman???

C’est quoi déjà l’expression… Traite les autres comme t’aimerais être traité.

P.S: Un peu ironique que la journaliste du Journal de Québec dénonce le fait que ce soit des méchants journalistes de Radio-Canada qui se sont fait expulsés. On sait tous que ce sont d’habitude des journalistes de Quebecor qui insistent toujours le plus pour avoir des images et des témoignages. Pas fort pas fort…

Commentaire inutile à m’envoyer :Ben nous justement, on en veut des images de pauvres gens qui pleurent!

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