J’adore les textes de Marie-Claude Lortie!

Surtout lorsque le resto est sur le bord d’une maudite autoroute sale!

Lien du texte!

Mais il allait là pour changer la vie de quartier, justement. Et son restaurant, à l’époque, se préoccupait de l’origine des poissons servis. Il ne voulait pas vider les océans ou encourager la pisciculture industrielle irresponsable. Il était pionnier avec ça aussi. C’était rare à l’époque. 

Depuis, son restaurant a bel et bien changé le quartier, a fait venir d’autres petits commerces. J’ai lu dans une entrevue accordée ailleurs qu’il croit que cette effervescence n’est pas à étrangère à la fermeture d’une grande enseigne, pas loin de chez lui.

Une grosse compagnie américaine????

Je rêve que dans quelques années, il y ait des arbres et d’autres verdures pour boucher la vue, la poussière, le bruit de l’autoroute, qu’il y ait une piste cyclable pour s’y rendre, des tables dehors, un potager ou des fleurs à la place de l’asphalte

En attendant, on y va en voiture et on se réfugie à l’intérieur, à la climatisation.

J’ai pris l’oeuf de cane bio poché sauce forestière. On le sert déposé sur de la brioche, avec des oignons caramélisés, un peu de pancetta croquante, des champignons et une garniture d’asperges sauvages. J’ai été surprise d’apprendre que celles-ci venaient de France.

Et je ne suis pas grande amatrice du sucre en poudre saupoudré sur les desserts, dont la texture un peu poussiéreuse me dérange

Comme c’est sur le bord de la route, peut-être que bien des gens en profiteront. Reste juste à la cacher, cette route, pour ceux qui veulent aller manger à La Bête à pain pour s’y poser et y passer un bon moment.

Commentaire inutile à m’envoyer: c’est vrai que la poudre blanche avec la poussière c’est dégeux!